NOTRE DAME DU LAUS

NOTRE DAME DU LAUS



Notre-Dame du Laus est un hameau de la commune de Saint-Étienne-le-Laus célèbre pour son sanctuaire d'apparitions mariales situé dans le diocèse de Gap. Jean Guitton a dit de ce lieu qu’il est « un des trésors les plus cachés et les plus puissants de l’histoire de l’Europe »

Toponymie

Comme dans le nom de la commune Saint-Étienne-le-Laus, le mot laus est un mot provençal alpin qui signifie « lac », du latin lacus. Ce mot était précédemment orthographié laux se prononce laux. Sur les ex-voto et sur certaines pierres, l'indication latine est "Sancta Maria Lacensis", du latin : Sainte Marie du Lac.

L'origine du sanctuaire
À partir de 1664, et pendant plus de cinquante ans, Benoîte Rencurel a vu la Vierge Marie (ainsi que le Christ en Croix, saint Maurice, sainte Barbe, saint Joseph, saint Gervais et saint Protais, l'enfant Jésus, sainte Catherine de Sienne, les anges, et le diable). Ces apparitions ont entraîné en quelques années la venue d'une foule de pèlerins. Dès 1666, on édifia un sanctuaire contenant à l'intérieur la petite chapelle où la Vierge apparaissait à Benoîte Rencurel. Entre 1665 et 1667, 130 000 personnes s'y sont rendues[3].


Confiante et simple, comme elle le sera toute sa vie, Benoîte guide dès lors son troupeau dans une autre vallée, s'arrêtant dans la grotte dite « des fours » pour y réciter son chapelet. C'en en ce lieu que la Vierge Marie lui apparaît, un jour, son Fils dans les bras. Quatre mois durant jusqu’au 29 août 1664, jour de la fête du martyre de saint Jean-Baptiste, la merveilleuse apparition se renouvelle, laissant chaque fois Benoîte dans l'extase. Ce jour-là, la Vierge Marie lui dit : « Je suis Dame Marie, la Mère de mon Fils et vous ne me verrez plus de quelque temps ».

Fin septembre, après un mois d'absence, la Vierge se manifeste à nouveau sur l'autre versant de la vallée, à Pindreau. Elle ordonne à Benoîte de chercher au Laus une petite chapelle, où flottent de suaves odeurs, et de venir l'y prier. Là elle lui parlera et la verra très souvent.

Le monument que l'on voit aujourd'hui, dû à l'union artistique de Vaucouleurs (Meuse) a été construit en 1926.

En juillet 1673, Benoîte voit Notre-Seigneur fixé à la Croix et elle se sent inondée de son sang. Elle se trouve brusquement raidie, chaque semaine dans la pose de crucifiée et reste ainsi du jeudi au samedi, sans pouvoir faire un geste. Cette « crucifixion mystique » va durer de 1673 à 1684[11]. Elle s'effare, dans son humilité, de l'attention générale qu'attire sur elle ce prodige et demanda que d'autres souffrances, moins visibles, lui soient accordées. C'est à partir de 1689 qu'elle subira des sévices nocturnes et combattra spirituellement le démon toutes les nuits jusqu'à sa mort

Torturée alors par le démon, elle vit des années terribles, consolée seulement par ses apparitions. Le 15 août 1698, la Vierge lui apparaît entourée par des anges qui emportent Benoîte jusqu'au ciel puis la rapportent ensuite dans son hameau. L'oratoire de l'ange est l'endroit où Benoîte a été transportée par l'ange, notamment dans la nuit du 16 septembre 1701 où « l'ange éclaire tout le vallon d'un flambeau rayonnant ».

Prochain sujet de mon emission de mercredi sur RCF ;-)





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